Portillo y Diez de Sollano, Alvaro del, 1914-1994

Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada, 2 ed., Wilson & Lafleur, Montreal 2012, pp. 947-949:

Né le 11 mars 1914 à Madrid, dans une famille de huit enfants, il fit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, puis entreprit des études pour obtenir le titre d’assistant des travaux publics, tout en préparant son admission à une École spéciale d’ingénierie civile (1931-1934), en travaillant à la direction des Ponts et chaussées du ministère des Travaux publics, puis en en poursuivant des études d’ingénieur civil qu’il termina en 1941. Ingénieur technicien en travaux publics, docteur en ingénierie des ponts et chaussées, il œuvra à ce titre à la direction des Ponts et chaussées du ministère des Travaux publics et à la Commission hydrographique du Jucar, du Duero et de l’Ebre. Devenu membre de l’Opus Dei le 7 juillet 1935, il dut se cacher à Madrid durant la guerre civile commencée en juillet 1936, réussit à s’échapper jusqu’à Burgos en octobre 1938, et s’incorpora à l’armée dite nationale pour servir près de Valladolid. Il se prépara ensuite au sacerdoce tout en suivant les cours d’histoire à la Faculté des Lettres de l’Université de Madrid, obtenant un doctorat ès lettres, mention Histoire, en 1944. Ordonné prêtre le 25 juin 1944 (l’un des trois premiers prêtres de l’Opus Dei) par Mgr. Eijo y Garay, évêque de Madrid, il occupa d’importantes fonctions au sein de l’Opus Dei : membre du Conseil général (1940-1975), secrétaire général (1940-1947), premier conseiller en Italie (1947-1950) où il avait été envoyé en 1946 pour mieux faire connaître l’Opus Dei à la Curie et en faire préciser le statut juridique, procureur général (1947-1956), et assuma durant cette période la charge de premier recteur du Collegio Romano della Santa Croce (1948-1953). Consulteur de a S.C. des Religieux (1954-1966), il avait obtenu en 1948 un doctorat en droit canonique de l’Angélique (Université pontificale St. Thomas d’Aquin).

De nouveau secrétaire général (1956-1975), il joua un rôle significatif durant les périodes pré-conciliaire, conciliaire et post-conciliaire : consulteur de la S.C. du Concile (1959-1966), président de la Commission conciliaire antépréparatoire pour le laïcat, membre de plusieurs autres commissions, qualificateur du St-Office (1960), expert au Concile en 1962, secrétaire de la Commision pour la discipline du clergé et du peuple chrétien (1962-1965), consulteur d’autres commissions conciliaires (Évêques, Religieux, Doctrine de la foi). Il devint également en 1963 consulteur de la Commission pontificale pour la révision du droit canonique, en 1964 juge au St-Office, consulteur de la Commission post-conciliaire sur les évêques et le gouvernement des diocèses (1966), de la S.C. du Clergé (1966). Il fut élu à l’unanimité et au premier tour de scrutin président général de l’Opus Dei le 15 septembre 1975 lors du congrès général électif convoqué pour désigner un successeur au fondateur de l’Institut reçut son nouveau statut de prélature personnelle. Il exerça aussi durant cette période les fonctions de consulteur de la S.C. pour la Cause des Saints (1982), du Conseil pontifical pour les communications sociales (1984), et fut membre du secrétariat du Synode des évêques de 1983. Mgr. del Portillo avait visité brièvement Montréal en 1983. En février-mars 1988, il fit une visite pastorale le conduisant à Montréal, Québec et Toronto, au cours de laquelle il rencontra de nombreux fidèles de la prélature de l’Opus Dei ainsi des coopérateurs et des amis.

Élu le 7 décembre 1990 évêque titulaire de Vita (devenant ainsi évêque-prélat de l’Opus Dei), il fut sacré en la basilique St-Pierre de Rome le 6 janvier 1991 par le pape Jean-Paul II, assisté de Mgr. Re, archevêque titulaire de Vescovio et substitut de la Secrétairerie d’Etat pour les affaires générales, et de Mgr. Rigali, archevêque titulaire de Bolsena et secrétaire de la S.C. pour les Évêques. Il mourut presque subitement à Rome le 23 mars 1994, alors qu’il venait de rentrer la veille d’un pèlerinage en Terre-Sainte, et fut inhumé en l’église prélatice S. Maria della Pace de Rome.

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Homme de grande intelligence et de vaste culture, travailleur infatigable, partisan de la vie d’équipe, il fut formé par le fondateur lui-même, Mgr. Escriva, qu’il accompagna dans la plupart de ses voyages apostoliques, et sur lequel il a beaucoup publié. Il fut aussi un écrivain fécond en matière ecclésiologique, canonique et pastorale, s’intéressant particulièrement à la théologie du sacerdoce et du laïcat. Il assura durant son mandat, caractérise par la fidélité à l’esprit du fondateur et à son message, l’expansion de la Prélature dans 20 nouveaux pays répartis sur les cinq continents, voyant passer le nombre de membres de 60,000 a 78,000, et celui des prêtres de 700 à 1500. On peut compter parmi ses initiatives pastorales l’érection de deux séminaires internationaux (Rome et Pampelune) confies à la direction de la Prélature par la S.C. des Séminaires et universités pour la formation des clercs de différents diocèses, la fondation d’écoles de formation professionnelle et, en 1984, celle d’un Centre universitaire d’études ecclésiastiques (Ateneo Romano della Santa Croce, devenu l’Université pontificale de la Santa Croce) qui comprendra quatre facultés (Théologie, Droit canonique, Philosophie et Communications sociales institutionnelles). C’est lui qui mena à terme la reconnaissance de l’Opus Dei comme prélature personnelle internationale (constitution apostolique Ut sit validum du 28 novembre 1982), et c’est aussi durant sa prélature que fut introduite la cause de béatification et de canonisation de Mgr. Escriva, béatifié par Jean-Paul II le 17 mai 1992 sur la place St-Pierre (et qui sera canonisé le 6 octobre 2002). La phase diocésaine de la cause de canonisation de Mgr. del Portillo fut ouverte à Rome en mars 2004 : l’ouverture officielle du procès eut lieu au tribunal du vicariat de Rome le 5 mars, et au tribunal de la prélature de l’Opus Dei le 20 mars ; ces sessions de travail se terminèrent le 26 juin 2008 dans le premier cas et le 7 août dans le second. Il devint Vénérable le 28 juin 2012, lors de l’approbation par le pape Benoît XVI du décret d’héroϊcité des vertus. Il fut véritablement un apôtre de la nouvelle évangélisation.